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PETITION ORTHOGRAPHIQUE : Appliquons la règle de proximité, pour que le masculin ne l’emporte plus sur le féminin

vendredi 20 février 2015, par phil

" La règle de grammaire « le masculin l’emporte sur le féminin. » apprise dès l’enfance sur les bancs de l’école façonne un monde de représentations dans lequel le masculin est considéré comme supérieur au féminin. En 1676, le père Bouhours, l’un des grammairiens qui a œuvré à ce que cette règle devienne exclusive de toute autre, la justifiait ainsi : « lorsque les deux genres se rencontrent, il faut que le plus noble l’emporte. » Pourtant, avant le 18e siècle, la langue française usait d’une grande liberté. Un adjectif qui se rapportait à plusieurs noms, pouvait s’accorder avec le nom le plus proche. Cette règle de proximité remonte à l’Antiquité : en latin et en grec ancien, elle s’employait couramment". Parce que " la base de l’égalité est dans le langage", une pétition demande à la ministre de l’Education nationale " publier une nouvelle circulaire considérant comme correcte la règle de proximité qui dé-hiérarchise le masculin et le féminin, permet à la langue une plus grande liberté créatrice et promeut l’égalité auprès des enfants et des jeunes".

« Que les hommes et les femmes soient belles ! » « L’égalité, c’est pas sorcier ! »

Près de 6000 signatures ont déjà été recueillies pour la 1ère pétition qui s’adressait aux membres de l’Académie française. Aujourd’hui, nous demandons à Mme la Ministre de l’Education Nationale de rendre possible l’application de la règle de proximité. C’est simple et réalisable tout de suite !

70 ans après le premier vote des femmes, Au moment où la parité politique est entrée dans la loi et les moeurs, Le masculin ne doit plus l’emporter sur le féminin, même en grammaire !

La règle de grammaire « le masculin l’emporte sur le féminin. » apprise dès l’enfance sur les bancs de l’école façonne un monde de représentations dans lequel le masculin est considéré comme supérieur au féminin.

En 1676, le père Bouhours, l’un des grammairiens qui a œuvré à ce que cette règle devienne exclusive de toute autre, la justifiait ainsi : « lorsque les deux genres se rencontrent, il faut que le plus noble l’emporte. »

Pourtant, avant le 18e siècle, la langue française usait d’une grande liberté. Un adjectif qui se rapportait à plusieurs noms, pouvait s’accorder avec le nom le plus proche. Cette règle de proximité remonte à l’Antiquité : en latin et en grec ancien, elle s’employait couramment.

340 ans après la réforme sexiste de la langue, Nous appelons chacun-e à révolutionner les écrits, les correcteurs d’orthographe et nos habitudes en appliquant la règle de proximité !

En 1976 déjà, le Ministère de l’éducation nationale publiait une circulaire intitulée « les tolérances grammaticales et orthographiques ». Cette circulaire indiquait « que ce sont certaines normes elles-mêmes qu’il serait difficile de justifier avec rigueur, tandis que les transgressions peuvent procéder d’un souci de cohérence … »

En 2015, nous demandons à la Ministre de l’Education Nationale de publier une nouvelle circulaire considérant comme correcte la règle de proximité qui dé-hiérarchise le masculin et le féminin, permet à la langue une plus grande liberté créatrice et promeut l’égalité auprès des enfants et des jeunes.

A l’initiative de « L’égalité, c’est pas sorcier ! » et de La Ligue de l’enseignement


Voir en ligne : Aller signer la pétition