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Courriels Aglaé

mercredi 6 août 2003, par phil

Ensemble de Courriels reçus par Aglaé. Vécus, douleurs, expériences, dires... envoyés par courriel à l’amicale Aglae des enseignants gays et lesbiennes, comme une bouée de sauvetage ou une bouteille à la mer : une communication à distance plus aisée, plus osée...

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Ayant découvert votre site au détour d’une autre recherche, je souhaite témoigner de mon expérience dans le milieu scolaire anglais, West Sussex ! Je suis professeur assistant dans un collège-lycee de plus de 1000 éleves mais avec des interventions parmi les classes des plus jeunes élèves (Year 8-9). Je ne m’étais pas pose de questions au sujet de l’acceptation de mon homosexualité dans ma relation professionnelle avec les élèves et mes collègues. Ceci est une première expérience ! Depuis j’ai du confronter les commentaires parfois venimeux des élèves, idem a ceux que j’ai lu dans vos témoignages. Cependant, j’avoue que je ne suis pas tombe dans la dépression, du moins pas encore ! Avec mes collègues la question ne se pose pas. Je me suis ouvertement confie a mes proches collègues et rien n’a change dans leur comportement depuis mon coming out... Ce sont les élèves qui me posent des questions embarrassantes, mais je pense contrôler la situation assez bien. Il faut garder la discrétion et ne pas révéler sa vie privée auprès des élèves pour éviter les débordements. Souvent je réponds a mes élèves un peu insidieux : "eh bien, en quoi cela va-t-il changer quelque chose ?" ou encore "Cela a-t-il une grande importance ?". Il faut établir une relation de confiance avec les élèves et essayer de maitriser la situation pour éviter toutes sortes de débordements malicieux. Sinon il faut s’en référer a vos supérieurs. Bien entendu, pour ceux qui ne sont pas out il faut jouer sur la relation de respect qui alors n’existe plus entre vous-même et l’élève ou le groupe d’élèves nocifs. Bref, beaucoup a dire a ce sujet mais je pense que nous avons en tant que Gays un rôle très important dans cette société malgré sa difficulté. Il se trouve que certains élèves sont eux-mêmes Gays et qu’ils se sentent tout aussi persécutes par les commentaires entendus, lus ou directement subis (bullying). Dans l’ensemble, j’éprouve plutôt de la joie a enseigner ou du moins participer a l’enseignement des élèves et ne le regrette pas ! Dans les prochains mois je vais retourner vivre en France et vais enseigner l’anglais, alors je pourrai raconter ma nouvelle expérience cette fois de l’autre cote de La Manche ! Merci de m’envoyer vos recommandations a ce sujet. Courage et persévérance ! Pardonnez-moi l’absence des accents...


J’ai travaillé 10 ans en zep sensible dans le sud où tout c’est toujours bien passé, je n’habitais pas alors sur mon lieu de travail. Mes collègues de travail et ma direction ont été progressivement mis au courant, j’ai toujours assumé mon homosexualité et le "coming out" s’est fait naturellement, il est pour moi une notion indispensable de visibilité et d’acceptation de soi. Actuellement je travaille dans un autre collège dans un village où je réside avec mon amie. Pour l’instant, je sens que le "coming out" n’est pas à l’ordre du jour, mis à part des confidences avec quelques rares prof évolués. Il est évident que certains élèves et d’autres collègues de travail sont au courant. Mais le plus dur est de sans cesse sentir qu’il est indispensable de se justifier c’est à dire : s’investir professionnellement à fond pour être intouchable pédagogiquement. J’ai la certitude qu’il ne faut pas laisser de prises aux autres et qu’une erreur d’organisation ou dans le travail serait fatale et qu’elle permettrait une attaque en règle des parents d’élèves ou du corps enseignant, la certitude aussi qu’il n’y aura aucune aide de l’administration ni de toute la hiérarchie si je trébuche ! Dans l’esprit des petites gens ou de ceux qui se trouvent confortés par la norme de l’hétérosexualité, la limite entre homosexualité et pédophilie est inexistante, le glissement facile. Être prof et homo signifie-t-il qu’il faille être une superwoman ou un superman toujours sur le qui vive ? C’est épuisant. Suis-je parano ou réaliste, éclairez moi avec vos expériences. Petit espoir cependant, je ne suis pas la seule homo dans l’établissement, il semblerait qu’un bon 10/100 y cohabite !


Vous pouvez diffuser mon histoire, si effectivement cela peut servir à d’autres collègues... Voici en résumé ce qui m’est arrivé. Après avoir enseigné 7 ans à 60 kms de chez moi, je me suis faite nommée dans ma ville de résidense à la rentrée 96. Vivant seule depuis ma séparation, j’attisais beaucoup la curiosité de mes concitoyens, étant devenue un personnage public localement. Certaines personnes m’ayant connue à l’époque où je vivais avec mon amie, des rumeurs ont commencé à se propager sur mon homosexualité. Les élèves se sont fait l’écho de ces rumeurs jusqu’au jour où en mars 98 j’accompagnais un voyage scolaire en Écosse. J’étais alors un professeur très populaire auprès des élèves et parents d’élèves, c’est pour cette raison que les élèves m’avaient demandée comme accompagnatrice. Sur le trajet de retour, à bord du ferry qui traversait de Belgique en Écosse, je dû me fâcher après un groupe de filles de 3ème qui avaient invité la nuit des hommes à les rejoindre dans leurs cabine. Le lendemain dans l’autocar, tout le monde me faisait la "gueule". Une fille pleurait dans le car, j’allais m’assoir près d’elle pour la consoler. Plusieurs jours après, je la croise dans les couloirs du collège et elle me demande si je suis au courant de la rumeur qui circule. "On raconte que tu m’aurais pelotée pendant le voyage", me dit-elle ! Sur le moment, j’en ris, mais la rumeur s’amplifie, insultes sur les tables(sale gouine...), agressions verbales avec sous-entendus...Jusqu’au jour où un élève me crie dans la cour "pédophile, zoophile". Je suis allée porter plainte, la police est venue au collège informant les élèves de la gravité de la diffamation. La plainte s’est arrêtée là car la principale et la police m’informèrent que si je portais plainte, je serais suspendue le temps de l’enquête !!! L’été suivant, juillet août 98, je suis invitée par une maman d’élève avec laquelle j’avais sympathisé à l’accompagner avec ses 3 enfants(1fille de 13 ans et 2 garçons de 16 et 19 ans) aux USA dans sa famille. Là, la jeune fille visiblement troublée et intriguée par les rumeurs ayant circulé à mon sujet, commence à me harceler d’abord de questions sur ma vie privée("alors, t’es gouine ou pas ????"), puis commence, aussi incroyable que cela puisse paraître à me harceler "sexuellement" avec toute sortes de gestes déplacés devant lesquels je me retrouve interloquée. Cela dure 15 jours, alors que nous sommes confinés à 7 dans une voiture genre espace pour sillonner les USA. Quelques jours avant la fin du voyage, de nuit dans la voiture, la jeune fille commença à se masturber assise à côté de moi sur la banquette arrière. Inutile de vous décrire ma stupeur !!! Quelques semaines après, à la rentrée de septembre, la jeune fille alla trouver la conseillère d’éducation et la principale leur racontant que je lui avais caressé la jambe. La principale fit un signalement au procureur. Je fut immédiatement mise en arrêt fin septembre 98. J’ai été soutenue et protégée par ma psy qui me mit en arrêt maladie, évitant ainsi toute suspension. Je suis donc depuis 4 ans en arrêt maladie, ne pouvant reprendre mon travail du fait de la circulaire Ségolène Royale, tant que durera la procédure judiciaire. Depuis octobre 2001, je suis passée à demi-traitement, d’où mes difficultés financières. Je fis appel à un premier avocat par hasard, ne connaissant personne, or il s’avéra que cet avocat pris ma défense à reculons, probablement était-il gêné par mon homosexualité. En bref, il sabota mon dossier !!! Je perdis dons le procès en septembre 2001 subissant une condamnation énorme pour les faits reprochés : 1 ans de prison avec sursis, 19 000F de dommages et intérêts, et interdiction à vie d’enseigner ou d’exercer une activité avec des mineurs !!!!!!!! J’ai fait appel et ai décidé de changer d’avocat. Je me suis adressée à JAMAC, association de défense des profs mis en accusation. Ils m’ont recommandé ma nouvelle avocate qui demande des honoraires très élevés (47 000F)mais qui est très compétente et connait bien ce type de dossiers. Ayant été démolie par une première expertise psychiatrique, sans doute un médecin homophobe, je vais faire une nouvelle expertise,privée, et à ma charge qui devait me coûter entre 1000 et 2000€ !!! Mon procès aura lieu en décembre prochain et je dois donc d’ici là réunir l’argent de ma défense. Voici donc mon histoire... Fabienne


Je me suis longtemps demandé si j’allais être "out" dans le cadre de mon emploi de prof d’université. La peur d’être jugée, dans doute, la peur du rejet, même à ce niveau, la crainte de... chaispasquoi (qui ne s’est jamais concrétisé)... Mais les choses se sont décidées sans moi. Peut-être parce que je ne suis pas trop capable de feindre et surtout pas de mentir, j’ai été "out" sans l’avoir trop décidé, parce que j’ai un peu laissé filer l’information, parce que je ne me suis pas trop "cachée", parce que... le monde est si petit.
Et puis, j’ai dû convenir que c’était beaucoup mieux ainsi. J’ai mis du temps à le découvrir, mais je sais maintenant que le meilleur moyen de ne pas donner prise à la rumeur, c’est d’éviter, justement, qu’il y ait rumeur ; c’est d’avancer à découvert.


Est-ce que je vais jusqu’à être "out" dans mes cours ? Oui et non. Non, en grande partie, mais surtout parce que la salle de classe n’est pas pour moi le lieu pour étaler ma vie privée. Je ne parle pas de ma "blonde" en classe, tout comme je ne parlerais pas de mon "chum" ou comme je ne parle pas de mon père ou de ma mère. Oui, d’une certaine manière, car la salle de classe m’est un lieu privilégié où vaincre l’hétérosexisme. Chaque fois que j’en ai l’occasion, mes exemples ne sont pas hétérosexuels. Ils sont neutres, ou carrément homosexuels, tel ce "Paul et Pierre se sont mariés" pour expliquer les verbes réfléchis, qui en a fait glousser quelques-uns, mais qui, je l’espère, en a rejoint quelques autres... Le plus souvent possible, je fais étudier des oeuvres où il est question d’homosexualité, je ne gomme pas ce fait, mais je n’en fais pas tout un plat non plus, mon but étant de dédramatiser la chose. Quand, dans des travaux, j’ai des commentaires du genre "ce sont des personnages forts bien qu’ils soient homosexuels" (ce n’est pas des blagues, j’ai réellement retrouvé cette phrase dans un travail !), je réagis avec véhémence. Et quand un étudiant ou une étudiante discute ouvertement d’un personnage homosexuel en me parlant, à mots plus ou moins couverts, de sa propre situation, je suis heureuse de contribuer, modestement, à cette éclosion.


J’ai 26 ans et débutant dans le métier de prof de lycée . Actuellement suppléant dans un lycée catholique privé ; j’hésite encore à passer le concours pour être titularisé même si ce métier me passionne vraiment . Les élèves ont rapidement deviné mon homosexualité et globalement , je pense être parvenu à établir un certain respect à mon égard . Je n’ai eu droit qu’à très peu de remarques désagréables ; en plus les premières rencontres avec les parents se sont passées formidablement bien. Ces derniers ont tous convenu de mes aptitudes pédagogiques, de ma compétence dans la matière et ont même dit à leurs enfants que j’étais véritablement passionné par ce que je faisais . Cependant, il est vrai que parfois , j’ai du mal à tenir mes classes : c’est vrai que je débute mais cela me fait un peu peur ... La discipline n’est pas encore mon fort . Alors, oui, être prof c’est vraiment génial , les élèves eux même, à travers leurs questions et leurs réactions sont aussi géniaux : j’apprécie chaque jour d’entrer dans la salle de cours ... Pourtant, quelques réticences me poussent encore à embrasser définitivement la carrière et je me pose vraiment la question de la compatibilité entre homosexualité et enseignement . En effet, je me demande si rapidement je parviendrai à développer l’essentiel charisme ...


Le milieu scolaire n’est pas totalement homophobe ou hétérocentrisme !! Je suis enseignant dans un LP dans la région Nord et bien que je n’ai jamais parlé de mon homosexualité, je sais que mes élèves se doutent. Ceci ne m’empêche nullement de discuter dans mes cours de Lettres ou d’Histoire de l’homosexualité et je peux vous dire que la plus part des élèves sont tolérants : ils approuvent le PACS et souhaiteraient même aller plus loin, certains acceptent l’homoparentalité et ils regrettent le manque d’information. Il y a cependant une fausse note, je n’ose dire à mes collègues que je suis gay. Pourquoi ? Ho !!!! pas par honte bien au contraire (surtout que dans l’ensemble ils sont tolérants) mais je connais des amis qui ont et ont toujours des problèmes avec l’administration. Mais j’espère bien d’ici quelques années voir les choses évoluer !! Bon courage à tous et je vous assure que les élèves sont tolérants pour une grande partie d’entre eux !


Je suis enseignante dans le secondaire, et je n’ai a présent pas eu de problèmes.. mais je suis très méfiante. Mon premier conseil afin d’être tranquille est l ’éloignement. Je travaille à 50 km de ma résidence et je ne m’ imagine absolument pas travailler sur place ( rencontrer les élèves et les collègues en ville serait très pénible !!). Deuxièmement, je ne considère pas les collègues comme des amis, et je n ai donc rien a leur raconter. D’ailleurs si vous leur monter que vous n avez rien à leur dire, les questions se feront rares. Si certains devenaient des amis, "testez les " et ne choisissez pas uniquement ds gens tolérants, mais également et surtout des personnes discrètes !!! vu que tout se répètent à 80% des cas ( et que ça peut dégénérer ensuite !!!), mieux vaut que vos collègues-amis fassent parties des 20% restant. Enfin, remettez en place les élèves qui s’insultent de pd etc .vous le feriez en tant qu hetero. !.. soyez sur de vous et dites vous que tout le monde peut critiquer tout le monde !! alors défendez votre bifteck ! MAIS SOYEZ MÉFIANTS !!!!!!! Julie


Bsr ;Je découvre votre site alors que pris d ’une crise de déprime et de souffrance terribles, j ’avais besoin de me ressourcer et de croire que je n’étais pas fou. Je me présente, je suis un enseignant de philosophie, devenu par des chemins très compliques, chef d ’établissement scolaire, dans un collège de plus de 800 élèves. Je suis marie, mais pour la forme seulement, car je suis un homosexuel qui n ’a appris que tardivement dans sa vie a reconnaître que je n ’aimais profondément que les hommes au point d ’en ressentir un attachement profond, une complicité qui soit la seule qui m ’apaise. Je ne suis pas heureux en mariage pourtant j ’aime tendrement mon épouse devenu une complice, distante il est vrai sexuellement et je suis plus que tout au monde attaché a mes fils. IL n ’en demeure pas moins que je rencontre des homes et que je cherche, un peu désespérément a construire une relation stable, apaisante et sensuelle avec un homme, je crois l ’avoir trouvée avec un homme marie comme moi. Vivre cette double vie n ’est déjà pas facile, mais être au niveau ou je suis, de même quand j ’tais professeur devant des jeunes adultes effarouchés d un mot ou timides, devant des textes gracs évoquant cette question, c est extrêmement dur. Le silence, je le combat chaque jour, mais hypocritement je me l ’impose. Je connais une quantité importante d ’enseignant gaie dans leur coeur, hétéro bien pensant dans la vie, car cette maison aussi respectable soit elle et noble dans son ambition incommensurable, n ’en tes pas moins INTOLÉRANTE et sectaire. J ’avoue que je suis bi ou homo, je perds toute crédibilité comme tant d ’autres dans l ’instant. Ma loyauté envers l ’enfant et les autres que je respecte avec un scrupule sans faille, s ’envole. Je suis perdu alors aussi peu courageux que beaucoup, je me tais, je m ’impose un silence castrateur et destructeur aussi, car je ne peux ni conduire mon ami avec moi a des réunions amicales ni m afficher ostensiblement comme je le voudrais. Pourtant, ceux qui me connaissent, savant que dans mon style, je suis un peu marginalisé, j ’ai les cheveux décolorés légèrement, je porte une boucle d oreille comme un pédé disent mes proches amis, et j ’ai des responsabilités que personne ne conteste ni pour ces signes et encore moins pour mon charisme et ce que je cultive sans fausse modestie ou orgueil, la générosité à l ’égard d ’autrui. Alors, même si quelqu’un me reconnaît, je l ’assume, mais je veux contribuer, au risque de me perdre, a votre démarche courageuse et nécessaire de faire un pas de plus dans le changement des mentalités. Je reste a votre disposition pour vous aider dans cette reconquête de l ’humanité et de la nature aussi. Je rois aussi profondément que, même homosexuel, même bisexuel, nous n ’en n ’aimons pas moins que les autres ( les hétéros bien normalises) nos compagnes, nos enfants, ceux que nous éduquons parfois durement ou patiemment et les êtres humains en général. Je n ’ai ni honte d être ce que je suis ni peur de l ’être,grâce a vous. Lâchement sans doute, j ’attends le jour de le dire, mais sans aucun doute, l ’idée a fait son chemin dans les hautes sphères de l ’état et Dieu seul sait si je serai reconnu digne de confiance Pour l ’heure, on m ’encourage en haut lieu a continuer. Alors a ceux qui doutent, rassurez vous ; à moi qui doute parfois, rassurez moi aussi. Soyons nous-mêmes et nous serons déjà mieux. JP


"Je bosse dans le supérieur et il m’est arrivé de dire à mes étudiants de 18 à 20 ans qu’ils ont de la chance ,c’est pas mon jour des garçons. Ca c’est le côté plaisanterie (...) Je travaille dans le sud de la France, et il m’arrive d’engueuler mes étudiants lorsqu’ils se foutent des homos. Je leur dis : mais tu te prends pour qui pour dire ça ? Je transmets des messages mine de rien, même si mon enseignement en maths ne se prête pas vraiment à aborder ces choses là. Quant à mes collègues, il n’y a rien à faire. Ils ont souvent des propos déplacés, homophobes et tellement ancrés dans leurs habitudes. On est dans le Sud ! Ils sont très machos" (Région PACA)


"Lorsque j’ai entendu le principal dire que ce gamin sera de toute façon un pédé, et que... cette façon de le discriminer, ce profond mépris, cette insulte, les bras m’en sont tombés" ( Région IDF)


"Le gamins, en primaire, se traitent (comme ils disent) de normosexuels,d’homosexuels aussi, le mot pédé passe de mode. Mais je ne sais pas quoi pas répondre devant ces insultes. Je suis mal à l’aise et tant concernée" (Région IDF)


"J’enseigne dans un lycée professionnel d’horticulture depuis 7 ans . On y a découvert incidemment que j’étais homo. Ce qui m’a valu de voir, après six ans d’excellente notation pédagogique, cette dernière chuter de façon incroyable. Je devenais subitement incompétent à tel point que j’en entendu dire qu’il fallait m’éliminer car dangereux. Étant maître auxiliaire, on m’a pas rembauché l’année scolaire suivante, me licenciant ainsi. La raison officielle : incompétence et problèmes pédagogiques. Il se trouve qu’à l’origine mon ex-mec m’avait quitté pour une stagiaire, laquelle ne tarda pas à colporter ma sexualité à qui voulait l’entendre. Je n’ai pas eu d’appui du proviseur. J’ai enduré quelques sous-entendus à caractère pédophile, par d’autres collègues. Naturellement, j’ai pas mal déprimé et pris du lexomil. Le SGEN s’est occupé de mon dossier, le centre gai n’a donné votre numéro, pouvez-vous me conseiller. Je compte écrire au Ministre Ségolène Royal..." (Région Picardie)


"Un élève mal intentionné a répété à qui voulait l’entendre qu’il m’avait vu avec mon amie. J’habite dans un rez-de-chaussée.J’ai reçu un tract fort désagréable. J’ai eu depuis de gros problèmes avec les élèves.J’ai téléphoné à l’autonome de solidarité chez laquelle je suis adhérente : on m’a répondu, c’est une affaire de mœurs, sans vouloir davantage s’en préoccuper. " (Région Normandie)


"J’ai entendu un élève de collège dire : "mais c’est normal, les homos qu’on les mette dans les camps, j’étais atterrée. Je suis lesbienne et prof d’histoire" (Région IDF)


"Le prof homo, que je suis, aurait envie de faire quelque chose pour une reconnaissance équitable de l’homosexualité." ( Région Paris) "Je suis enseignant en classe de BTS, mes élèves ont plus de 18 ans et j’ai des problèmes relationnels avec eux. Ils se moquent des gays. je m’interroge et jevous demande : comment avoir plus d’autorité pour être plus respecté et mieux faire son boulot.Ils posent des questions sur ma vie sentimentale. Un jour, les étudiants m’ont demandé si j’avais une petite amie, j’ai répondu non. Alors ils ont souri, ils m’ont demandé si j’étais homo. Et comme j’ai rougi, ils ont dû comprendre. D’ailleurs j’ai aussi des problèmes d’ordre sexuel. Je suis homo, mais ma sexualité, je la vis mal...Echec sexuel, déprime, et problème d’autorité en classe. " (Région Paris) "J’ai des problèmes d’autorité avec les élèves, et avec les collègues. C’est un vrai sac de crabe. L’autorité est toujours à reposer en classe..." (Région IDF)


"J’allais pas très bien , je voulais voir un psy. Je me suis rendue à des réunions de ma mutuelle MGEN. Lorsque j’ai dû expliquer que j’étais lesbienne, ils m’ont dit ma pauvre, ça vous passera (...) Par ailleurs, je trouve déplorable de devoir présenter toujours des auteurs sous lumière exclusivement hétérosexuelle, hétéropatriarcale. Il existe des verrous. Pourtant des élèves ont des demandes. Et il n’est pas évident de pouvoir discuter avec les élèves d’hétérocentrisme. En plus, la production littéraire à ce sujet est pauvre. Elle est essentiellement américaine. Les auteurs, les romanciers sont anglo-saxons. Il faudra travailler leurs traductions inexistantes." (Région Paris) "Mon histoire : j’ai rencontré un jour, sur un lieu de drague, un de mes élèves. J’ai vraiment craint qu’il ne colporte cela à tout le personnel de l’établissement malgré ma mise en garde. Même s’il s’agit d’une école de coiffure. Certes on blague beaucoup là-dessus... mais mes collègues sont pas forcément des gens très ouverts..." (Région IDF)


Un témoignage positif !!! Je lisais les témoignages et je me disais que j’avais quand même pas mal de chance parce que jusque là, dans le cadre du boulot, ben aucun problème lié à mon homosexualité. Bon, les élèves ne sont pas forcément au courant mais en même temps, si ils écoutent le cours, ils devraient percevoir que certaines prises de position sont assez claires sur ce sujet et que l’ouverture est peut être un peu trop claire pour être tout à fait innocente : ) Je me suis aussi retrouvé dans cette situation un peu "tordue" a priori de croiser des élèves sur des lieux de drague ou sur des chats un brin spécialisés sur internet et, bon... ben en expliquant calmement les choses et en étant honnête, jusque là il n’y a pas eu de problèmes. Maintenant il faut admettre que je suis dans un lycée très calme et que je me pose un peu plus de questions sur ce qui se passera si, comme j’en a fait la demande je me trouve dans des zones un peu plus "chaudes" . Mais bon, pour le moment je voulais juste donner un peu d’espoir en disant simplement que c’est possible de ne pas trop mal le vivre. Pour finir je suis en train de rédiger ma fiche pédagogique sur l’utilisation de "réflexions sur la question gay" de Eribon, dans le cadre de l’étude de "réflexions sur la question juive" de Sartre. Je suis en train de mener ces séquences et ... bon... pour le moment ça tourne et les réactions sont plutôt positives. En tous cas merci pour ce site qui fait qu’on se sent moins seul ! : )


Ce courrier fait suite à ma lecture des témoignages de profs homosexuels et vaut comme réaction à chaud sans vraiment de recul. Tout d’abord, je partage satisfaction de certains concernant l’existence de ce site, HomoEdu, dont je ne me souviens pas par quel biais je l’ai découvert ; je vous en félicite et vous en remercie. J’avoue qu’il m’a appris un irrespect que je n’ai pas rencontré et qui me glace. Peut-être commune de l’espoir pour certains, j’apporte en témoignage. Jeune professeur de lettre en collège et homosexuel, je n’ai jamais eu à subir véritablement de marques de rejet. Stagiaire il y a trois ans, j’exerçai dans un établissement bordelais BCBG et portais des vêtements « tendance », loin des coutumes vestimentaires de mes collègues, certes plus avancés dans la carrière. J’avais l’excuse de l’age et personne m’a ennuyé. Depuis lors en banlieue parisienne, mes tenues, quoique plus classique, son demeurer les centres d’attraction de mes élèves, et parfois de mes coreligionnaires : si j’ai aperçu quelques regards amusés par la fréquence de les changements ou la couleur de mes chemises, ou la coupe d’eux-mêmes manteau, l’impression que se dégageait respecter mon souci de paraîtra mon avantage. Je suis un dandy, selon mes élèves du cru 2000 — 2001. Je crois que les jeunes, très sensible maladie, d’une manière favorable ce qui font l’effort de ne pas être débraillé. Je concède que souvent ils associent mon goût des fripes à l’enseignement de lettre que je distance de, car, dans leur esprit, passionné de littérature est nécessairement à part, surtout un homme alors qu’ils sont généralement confrontés à des fins de lettres. Je ne dis pas non plus qu’ils ne voient pas en moi une jeune pose homosexuelle mais je n’ai pas et de réflexion à ce sujet. Et des élèves n’étaient collègues qui sont tous informés de ma vie privée. Pourquoi le leur aurais-je caché ? Ne raconte-t-il pas eux, comme le mentionne l’un de vos témoins, leur sortie dominicale, les jeux de leurs rejetons, en note, en maison de campagne et j’en omets ? Ancien militant homosexuel à Bordeaux, j’ai toujours vécu mes choix librement, tant lors de mes études en classe prépa où même les enseignants me connaissaient que dans ma famille ou tout le monde, des plus vieux oncles et tantes aux plus lointains cousins, me reçoit avec mon ami, mon amour, mon concubin, mon colocataire. Nous vivons aujourd’hui au su de tout le quartier dans une ville moyenne de la banlieue est de Paris où nous n’avons déploré qu’une insulte en deux ans. Partant de la, pourquoi n’ aurais-je pas raconté moi aussi en salle des professeurs mes soucis, mes joies, nos projets ? La moitié de mes collègues est venue au moins une fois chez nous. Je pars du principe qu’à moins d’un péril de mort se cacher ne sert à rien, et plutôt que c’est l’attitude la plus dangereuse. D’une part, on vit dans une dimension paranoïaque ou le moindre geste semblait suspect et les deux vient, ou toute parole doit être lourdement pesée, où les mensonges et les silences deviennent lourds et éloigner la possibilité de nouer des amitiés, dont ces frais d’un coup téléphonent, d’un regard, d’un murmure. D’autre part, tout secret de cette sorte, avant de se relier finit pas être découvert : un élève à, des parents croisés dans la rue alors qu’on flâna de, le doute ainsi dans les esprits. Une nouvelle rencontre le confirme et « fait éclater le scandale ». Non compagnie en révéler à la représentation théâtrale que j’ai donnée avec mes élèves du club théâtre, nous avons déjà croisé certain de mes élèves, mais comment faire autrement ? À Paris sans doute peut-on se noyer dans la masse, pas dans une ville de 50 000 habitants ! Il en coûterait depuis trois ans, puis ira mon ami : devient pas m’avoir joué ? Lorsque nous prônant dans la rue, devant nos marchés à de mettre fin de l’autre, et sans nous jeter un coup d’oeil ? Qu’il ait pu être chahuté par des bavardages quelquefois des insolences au début mon expérience, ce n’est pas la faux de la sexualité ! Je n’ai pas compris la règle élémentaire manquement = sanction, par peur d’être injuste ou, pire, de ne pas être aimé ! Et quand je l’ai vu intégrer à mon enseignement, et appliquer fermement, je me suis bien rendu compte que le respect des élèves ne dépend pas de la sexualité. À ce propos, je ne me pense pas un professeur homosexuel de lettre, un professeur de lettre : je ne suis pas un modèle de virilité, si on entend cette qualité à la manière courante, je le sais, et les télescopes de pensée disséminée — toujours dans la même acception que précédemment, ils peuvent me croire homosexuel, ont été si l’on reprend l’auteur le plus fréquent dans leur bouche, ce jugement peut viser et l’homme, non pas le professeur. Je souffrirai plus de savoir les cours dénigrer. Ce qui était homosexuel, soit, était un bon prof ! La première assertion est vraie, la deuxième en espoir, pourquoi regimberais-je ? Sans guère à long engagement dans l’éducation, je suis parvenu à quelques menues convictions : les élèves se tiennent correctement quand on exerce sur eux une forte autorité, il respecte ainsi ce qui table imposer et dans une planète de surcroît le sérieux dans la préparation découvert la correction des devoirs. Il respecte si la justice des décisions et des propos et parfois la tolérance certaine liberté bien canaliser. Vous me direz que je pêche à part optimisme, ayant jamais subi de pression, et je vous l’accorde. Cependant je n’ai pas affirmé que cela t’effacer la réalité. En eau rétorquera que je n’ai pas évoqué des manifestations spécifiques en faveur du respect des homosexuels, lorsque rien ne l’exige, assistant pas le prosélytisme ? Pourtant, je suis le seul enseignant du collège avoir parlé en cours du sida, avec éclat de troisième, le 1er décembre et de la nécessité de se protéger tant lors des relations homosexuelles que lors de relation hétérosexuelle. Lorsque j’étais stagiaire, en place de quatrième, à l’occasion d’un travail sur la presse lors d’une visite d’une formatrice de l’IUFM, un élève à demander à propos du pacte si c’était le mariage pour répéter je l’ai repris sur le vocabulaire le priant de remplacer des départs homosexuels et il expliquait le projet du PACS. Certains homosexuels traitent de la crainte que les parents n’associent homosexualité pédophilie ; ma mère redoutait pour moi on ne m’accuse à cause de mon homosexualité. C’est un véritable problème, parce qu’il est beaucoup plus globale. Et cette angoisse de se décidera pas tant que les médias notamment ne seront pas clair sur cette question est, pour la plupart, continueront d’associer les deux. Ainsi, parlant d’un prêtre pédophile, est entendu un présentateur de journal s’étonner dûment de vigilance vis-à-vis d’un homme Thierry des préférences homosexuelles dans sa jeunesse ! Elle ne se dissipera pas tenter les médias ne présenteront pas de couples homosexuels dans une émission sur l’amour ! Elle ne se dissipera pas tant qu’on ne parlera pas des relations sexuelles entre femmes entrent dans une émission sur le steak ! Elle ne se dissipera pas tant que l’homosexualité continuera de présenter comme marginalité, commune mode, comme une pratique des milieu branché coup d’éclat social est plus défavorisée, comme un folklore, comme une passade de jeunesse, commune défiance perverse ! Elle ne se dissipera pas tant qu’on ne dira pas clairement Canada homosexuel est un acte librement consenti par des partenaires conscients de leur choix, que ce n’est pas un nom de l’acte honteux, que ce n’est pas non plus un acte glorieux, que c’est un acte spontané qui procure du plaisir au même titre que l’acte hétérosexuel ! Et si les médias ne parlent pas de l’homosexualité comme nous le souhaiterions, n’est-ce pas allé nous, autour de nous, d’en parler ! Une enseignante démentie ces collections « ouvert » : ce n’est pas son problème, c’est le leurre. Et ceci m’invita vomir le mot « tolérance » : être ouvert reviendrait à tolérer les homosexuels, comment tolère que des invités entrent avec leurs chaussures côté debout dans le salon, comment tolère dans des milligrammes d’alcool dansant, comment tolère S. D.F. sur le pas de la porte parce qu’il faut bien peu de charité ! J’exige le RESPECT, je n’ai que faire de la tolérance. C’est pourquoi, malgré les ans de mon homosexualité individuelle, la douleur, la cruauté de certains témoignages manquement frappés. Il est un univers que je n’imagine pas, comme je ne comprends pas le racisme, sexisme, antisémitisme, intégrisme, tous ces excès de rancœur qui pourrait sa société. J’ai découvert, grâce à vous, homophobie dans l’éducation nationale éveiller est désormais être vigilant. Veuillez excuser emportement qu’elle je me suis livré, votre site m’a fait retrouver l’ardeur militante qu’avaient affaiblie les magouilles de certaines associations. Merci. Pascal


je me décide enfin vous écrire, après avoir croisé votre nom trop souvent... Je dis tout à fait la preuve d’une angoisse représentant moi. J’ai vingt-trois ans, décidé depuis toujours, sortie du placard depuis cinq ans auprès de ma famille, de mes amis, de quelques stagiaires de l’IUFM. Tout se passe bien, vraiment ! Le problème vient de l’avenir, de mes incertitudes dans ce qui me réserve. Car j’ai tellement peur, aujourd’hui, de voir débouler dans ma classe la suspicion de parents d’élèves de séquelle forcée qu’elle influence peuvent avoir en collectif. Je n’ai qu’une crainte en fait : être assimilé un pédophile, qui travaille avec les enfants. Merci encore célibataire, je ne veux pas non plus vivre cacher. Je suis homosexuel, assumer, et je revendique le droit la vie normale. Alors comment faire ? Faut-il mieux vivre — en attendant le jour où on saura. Petit retour révélé, quitte à créé le scandale de l’année ou du siècle qui s’agit d’un tribunal ? Quelles réponses pouvez-vous me donner ? Réponse : il est très difficile de conseiller avec une formule antique, chacun est particulier. Cela dépend de votre environnement familial, de l’école des collègues, de l’environnement professionnel et de vous. Votre confiance, votre force personnelle... Vous avez raison de vous assumer dans votre environnement personnel. C’est une vraie force, avec le soutien de vos proches ainsi acquis. Un « coming-out » en milieu professionnel n’est jamais une mince affaire, d’autant qu’il serait régulièrement à refaire chaque année si vous changez régulièrement d’école. Et il ne paraît pas vraiment indiqué de dire à chaque rentrée scolaire : « bonjour je m’appelle un tel et je suis gay ! » Ca peut appelait donner et plus honnêtes pas seulement dès, de personnalités de s’y constituent idée d’une autre chose que vos collègues découvriront Ne vaut-il mieux pas laisser venir les confidences ou propos naturellement. C’est une question qui se pose... Dire je suis gay à l’école nécessite d’avoir des « alliés » , des personnes qui puissent agir, vous aider si cette révélation pour des problèmes. Aider à ses collègues ont autant que de partager de repas en entendant vos collègues féminine parler de leur week-end avec leurs maris ou les petits tracas que leur taux de leurs gamins. Vous avez le droit de parler, aussi du dernier film que vous êtes allé voir avec votre petit ami. Par contre, d’autre sexualité ne regardent pas les parents d’élèves, vous ne vous intéresser pas à la leur est eux-mêmes liste des pratiques sexuelles proches de la votre... Et cela ne vous regarde pas non plus ! Quoi qu’il advienne est essentiel de bien faire comprendre leur parenthèse et même sens vous révélé) que LE homosexualité N’EST pas la pédophilie, quatre gays n’est pas être pédophiles ! On a pas le droit de vos assimiler un pédophile parce que vous êtes gays. Cela serait de la calomnie vous pourriez vous défende par voie de justice. Vraiment ne vous inquiétez pas soyez vous-même avec toutefois un style d’une discrète (par exemple éviter les persil, les rennes beaux flacons de 13 grosses boucles d’oreilles voyantes a pas de ne pas inquiéter les parents qui peuvent craindre de par ces signes des transgressions de la norme sociale qui ont plus loin que la simple homosexualité... Ce qui compte pour les parents d’élèves, ce sera votre capacité à bien gérer la classe, a bien transmettre des connaissances aux enfants, établirent relations de confiance avec le point qui oserait sont satisfait heureux devait lire dans votre place, il n’y a pas de doute que les parents seront reconnaissants de votre travail. Et plus pensée opaque séquelle égaliser les couples homosexuels et les coupes d’enseignants homosexuels qui peuvent désormais muter ensemble. Au fait, accuse-t-on le nouveau maire de Paris Bertrand Delanoë d’être un pédophile ? Et niveau gay bouille capable de remporter de électorat électoral absolument pédophile n’en les personnages publics communiqués ont révélé le homosexualité offre des possibilités d’identification très positive... Bon courage


Voila je suis jeune Directeur d’école maternelle, en ZEP et dans le Sud de la France autant dire qu’il y a mieux pour un prof homo.......Jusqu’à présent tout va bien car personne ne sait dans mon entourage professionnel. J’aimerais ne pas avoir à caché mon homosexualité, pouvoir faire le métier que j’aime sans contraintes, sans craintes de mauvaises réactions pas tant au niveau de mes collègues mais surtout au niveau des parents....déjà en tant qu’ homme en maternelle on doit déjà faire attention mais en tant qu’homo c’est pire !!!! Je suis en couple depuis plus d’un an, et mon copain, plus jeune ne comprend pas toujours ma parrano !! Il vit son homosexualité au grand jour et ça se passe bien...parfois je l’envie... J’ai parfois le sentiment d’être le seul dans ce cas dans la région......Je connais des profs gays dans le secondaire où tout le monde sait pour eux et ça se passe bien, mais moi qui suis en maternnelle je redoute qu’un jour ça se sache. Je ne sait pas comment je réagirais....je changerais sûrement d’école de niveau surtout pour être plus tranquille avec les amalgames. Je me demande s’il ne vaudrait pas mieux crever l’abscés une bonne fois pour toute et y faire fasse.....J’ai faillit en parler à une collègue dont le fils est homo mais je m’y suis résigné quand j’ai changé de poste. Je me demande souvent si je dois en parler à mes collègues et à mon IEN surtout quand les discussions tournent autour de nos vies de famille...un jour ferais-je la bourde de parler de mon copain au lieu de "ma copine" ????? Et puis qui sait, je n’aurait plus à être mal à l’aise qu’en on aborde le sujet...toutes mes craintes se dissiperont......mais est-ce que ce qui m’attends après ne sera pas pire ???? bref des questions des questions et pas de réponses...... Hipocampe.


Éducatrice dans une institution de campagne, il n’est pas question pour moi de dévoiler mon homosexualité tant je suis affligée par les propos souvent confus de mes collègues ( trois à cinq ans d’études après le bac), une tête bien faite....mais souvent bien vide. Que d’amalgames, de confusions avec la pédophilie... Certain se doutent ou devinent, d’autre s’en contre fichent, c’est mieux ainsi, je ne revendique rien d’autre que la tranquilité ! j’aimerai néanmoins cesser de jouer a cache cache, ne plus être obligée d’être attentive dans la rue à ne pas croiser un ou une collègue, ne pas me sentir génée si d’aventure cela arrivait alors que je suis avec mon amie et que notre complicité ne fait pas de doute...


Alain, 48a, prof de lettres,nageur tr sportif (heureusement ,ça sauve),marié, enfants,tout va tr bien....Cet hiver, je rencontre un H ds le cadre du sport:coup de foudre.. le coeur, les sens, tout s’emballe..Relation éphémère, violente,passionnée mais.. sans suite...Je n’ai pas le goût de la tragédie, sauf chez les auteurs...mais que faire ? tout cacher, se cacher, être seul , encaisser le doute, le renoncement.l’absence, le manque.... scandale ! C’est venu de loin ,je sais bien,c’était inscrit en moi depuis longtemps..et merde.Il est tard pour se poser la question, j’ai trahi, je me suis trahi, j’ai préféré la tendresse d’un autre, le corps d’un autre, à ma vie conjugale.Envie de parler...merci.


Enseignant dans le supérieur (supérieur à quoi ??) : A 41 ans et 15 ans de métier dans un milieu très fermé de l’Est Français - un IUT - les choses ne semblent pas beaucoup évoluer. J’ai fait sans trop de difficultés mon Coming Out à 22 ans auprès de ma famille (enseignante aussi)... et ce ne fut pas de la tarte, je vous assure. Qui dit que le milieu enseignant est ouvert, tout çà parce qu’on lit Télérama et le Monde ??? Dans ma famille, c’est le domaine du non-dit :"c’est OK ( ???), t’es homo, mais on n’en parle plus." Et démerde toi. Ce que je fais, de dépression en rémission. Au boulot, je vis dans un climat assez homophobe, plutôt par bêtise et ignorance que véritable méchanceté. Il faut connaître la région, très rurale, très fermée sur elle-même, une sorte de no homo’s land entre Lyon, Strasbourg et la Suisse. Des gens qui n’ont jamais quitté leur ville, leur région, leur vallée. Des lieux à rendre impuissant un légionnaire !! Alors,faire un quelconque coming out ici est impossible et je ne dois pas avoir les épaules assez solides, ou il faudrait que je me bourre de benzodiazépines et d’alcool. Ce serait beau à voir, moi, le prof si clean, si rassurant, et gnagnagna.En général, devant l’homophobie, de mes étudiants ou de mes collègues, je suis désarçonné, comme on peut l’être quand quelqu’un vous coupe l’herbe sous les pieds. Les jours ou je suis vraiment "en forme", je peux lancer un "connard" à l’adresse d’un collègue, ce qui fait vachement avancer le schmilblick. Certes, je n’attends pas grand chose d’eux, c’est tout bonnement pesant. Un certain nombre sont de la droite bien dure, comme on peut l’être dans l’Est, où l’étranger est déjà celui du village d’à coté. Ceux qui se disent de gauche ne valent pas mieux.. Vis à vis des étudiants, c’est plus nuancé. A 20 ans, ils n’ont pas tous des préjugés, Dieu merci. Ou du moins, ils ont ceux du groupe, de la famille. Individuellement, c’est une autre question. Alors, quand j’entends des remarques, du style " c’est du boulot de pédé" ou "untel a une chemise de pédé", je remets les pendules à l’heure : "que veux-tu dire par là ??". Et bien, rien, ils ne veulent rien dire "par là". C’est l’épithète facile qui est lâchée, la bêtise automatique. Et puis, étant célibataire, il y a au moins une année sur deux où je tombe raide dingue de l’un d’entre eux, plus secret, moins arrogant, attendrissant. Alors là, je redeviens aussi maladroit qu’un puceau. La dernière fois, j’ai fait une TS. 48 heures de coma, j’ai laissé tout le monde dans l’ignorance. Officiellement, j’étais en repos pour Breakdown. Je ne pense qu’à une chose, fuir ce milieu de l’EN, plus hypocrite plus asexuée que toutes les Eglises (je suis moi même croyant). Je me dis qu’il doit bien y avoir parmi les 150 étudiants d’ici un ou deux homos qui ont du vivre les mêmes difficultés lors de leur passage de l’adolescence à l’âge adulte.... J’aimerais pouvoir les aider, sans leur voler leur histoire pour autant. Ce qui me donne un peu d’espoir, c’est que j’aime les mecs, donc que je suis pas encore totalement mort. Même les petits minous que j’ai devant moi, même s’ils sont vraiment bêtes parfois, on a quand même une certaine complicité : nous ne sommes pas des adultes.


Mon témoignage :J’habite la Gironde,,j’ai 36 ans, je suis antillais et homosexuel.Je vis avec mon copain. Le problème est que dans l’élémentaire, je pense, ce mode de vie est plus difficile à gérer et à comprendre car les enfants sont plus jeunes donc les parents plus présents. De plus, j’ai une direction d’école et actuellement dans un quartier où il y a une population très chrétienne composée essentiellement de Français d’origine portugaise et dans une infime mesure d’Africains de tous pays et de Français d’origine "française". Je suis le directeur de tous les enfants et tous savent que je les aime. Je suis très ferme et malgré cela ils ont un très grand respect pour moi. Toutefois, il y a la pression d’un petit groupe de parents "intégristes" qui font que ma vie professionnelle est un véritable enfer avec évidemment des répercutions sur ma vie privée. Pour mon "malheur", en cas de problème, de dysfonctionnement, j’ai toujours dit la vérité à tous, en face ( sauf concernant ma vie privée car le quartier est petit et j’y vis très discrètement et pour cause...tout se sait très vite). J’ai signalé ceci à ma hiérarchie qui loin de m’apporter un soutien quelconque n’a donné aucune suite.Je me retrouve seul, je me sens seul et j’en arrive à haïr un métier que paradoxalement j’aime beaucoup. Les syndicats ainsi qu’une association (connue de tous les enseignants) qui est censée s’occuper des attaques dirigées contre nous, semblent complètement insensibles à mes appels. Toutefois, je tiens à me battre pour moi, pour nous car toutes les "minorités" comme nous doivent toujours faire preuve de plus d’efforts pour pouvoir exister, vivre. Et dans ce pays dont je suis fier, les grands tournants sont souvent redevables à ceux qui souvent peu nombreux se sont battus au péril souvent de leur vie ou de leur statut afin de faire reconnaître leurs droits d’exister en tant que tels parce qu’ils ne gênent en rien notre société, la rendant plus tolérante, plus ouverte et plus riche. Les associations de personnes de bonne foi sont une très bonne chose. Bon courage à tous ! Max


TEMOIGNAGE : Je suis prof des écoles depuis près de 5 ans en Mayenne et depuis ma période de formation j’ai progressivement lever le voile sur mon homosexualité. Je n’ai eu aucune réaction négative jusque là, mais rare son mes collègues qui osent m’en parler franchement. Cela me va tout à fait et me permet de protéger ma vie privée à moins que ces collègues ne soient des amis intimes. Stéphane


UN BON EXEMPLE D’ATTEINTE A LA VIE PRIVEE : Bonjour, je m’appelle Sylviane, je suis professeur de Lettres-Histoire en LP et j’exerce à G., petite ville de Normandie. Je me décide enfin à vous écrire, à témoigner et à me battre, après deux ans d’attente et de déprime. Il y a deux ans, j’ai été l’objet d’une atteinte intolérable à ma vie privée dans l’exercice de mes fonctions. En effet, je suis homosexuelle, mon amie travaille dans le même établissement et une collègue a révélé en des termes peu flatteurs (je dirais même ignobles !) notre orientation sexuelle. C’est en abordant le problème de la tolérance avec une classe de 4T que j’ai appris le "pot aux roses". Cette chère collègues (qui il faut le dire fut une amie de travail pendant un temps) a carrément dit à mes élèves que je m’envoyais en l’air dans les champs avec ma petite amie, qui n’était autre que la prof d’anglais... Que nous "faisions cela sur la moto de mon amie", bon j’en passe et des meilleures... Bref, on nage dans le sordide et on se demande si on est bien dans le milieu enseignant ? J’ai réfléchis quant aux raisons qui ont poussé cette femme à agir ainsi et il me semble que c’était pour assouvir une vengeance personnelle. Cette personne avec qui j’avais sympathisé s’est visiblement permise de me juger dans ma vie privée et de "faire justice" en révélant mon homosexualité à mes élèves de la sorte. ( A l’époque, je vivais depuis de longues années avec une amie atteinte d’un cancer irréversible et ce qui ne devait pas arriver arriva, je tombais amoureuse passionnément d’une nouvelle collègue...). Cette situation devait se régler entre ma conscience et moi, en aucune façon je ne devais être condamnée de la sorte par la justice prononcée par un être moralisateur qui ne savait pas exactement ce que signifiait vivre avec une grande malade depuis sept ans. Suite à cela, je ne me suis pas laissée abattre. Et, j’ai immédiatement demandé à mes élèves de spécifier par écrit ce que leur avait dit ma collègue. Ces jeunes le firent sans aucune hésitation et trouvèrent carrément "dégueulasse", comme ils disent si bien, ce qu’avait fait cette collègue. Puis, je suis allée voir le Proviseur, avec mes témoignages sous le bras. Celui-ci réagit correctement et me proposa d’en avertir la hiérarchie, c’est à dire le Rectorat de Rouen. Un enquêteur du Rectorat se déplaça. Et, oh ! stupeur ! A la rentrée je reçus une lettre du Recteur (je cite) "me fit le vif repproche d’avoir impliqué mes élèves dans une affaire privée". En clair, il n’aurait pas fallu que je demande à mes élèves de témoigner par écrit de ce qu’il avait été les témoins... Je portais donc plainte et allait consulter une avocate. Puis, les mois passèrent, plus rien. Et ce qui devait arriver arriva : la déprime... Oh, pas au point de ne plus pouvoir travailler. Mais, ce fut plutôt la résignation. Et, au mois d’Avril de cette année, je suis allée voir mon médecin, je lui ai parlé de "tout cela" et j’ai accepté son traitement. Depuis, j’ai repris espoir et surtout envie de me battre. J’ai contacté le CRSH et SOS Homophobie et vous aujourd’hui. Qu’attendre de votre association ? Tout d’abord un soutien moral. Et puis peut être des conseils. Car, cela fait deux ans, mais je tiens absolument à ce que l’Education Nationale ou la Juctice (ou les deux, on peut rêver) reconnaissent, même symboliquement l’ignominie de l’acte commis par ma collègue ! A bientôt. Répondez moi si possible. Merci. PS : je souffre encore du jugement d’autrui, car en 1997 mon ex amie est décédée de son cancer. Le vide s’est fait autour de moi. Ne me jugez pas. Sylviane


UN TEMOIGNAGE POSITIF : Je viens de prendre connaissance de l’existence de votre site et y reviendrais pour mieux le parcourir. Je tiens moi aussi à apporter mon témoignage et un brin d’optimisme quant à l’évolution de la perception de l’homosexualité en milieu scolaire. J’enseigne dans un établissement catholique en Bretagne et ai connu depuis deux ans une évolution dans mon orientation sexuelle. Une collègue m’a révélé mon lesbianisme et est devenue alors mon amie pendant un an. Nous avons caché notre relation mais je sais que des élèves eux-mêmes homosexuels en ont eu connaissance et qu’une sorte de contrat moral implicite s’est établit par respect. Jamais je n’ai eu de remarques de la part d’élèves et même s’ils se doutent de ce que je suis, j’établis des relations basées sur le respect. D’autre part, j’en ai beaucoup parlé avec un collègue homosexuel a qui ma relation n’avait pas échappé et me suis confiée à d’autres collègues triés sur le tas. Ils ne m’ont pas jugé et m’ont beaucoup aidé dans mon cheminement personnel. J’ai eu de la chance de les rencontrer. Par contre, je sais aussi que les membres de la direction même s’ils ne comprennent pas certaines orientations sexuelles, ils ne les répriment pas. Nous savons nous faire respecter sur notre lieu de travail pour nos qualités professionnelles et humaines.


COMING-OUT : Je suis prof des écoles à Gien (45). J’ai parlé de mon homosexualité à la moitié de mes collègues (hommes et femmes) et ça c’est bien passé, rien n’a changé, le monde ne s’est pas écroulé ! Je rêve quand même de faire mon "coming-out complet"en plein Conseil des Maîtres, pour mettre au courant l’autre moitié. Qu’ils sachent tous et toutes que je suis lesbienne, que je suis en couple avec une fille (enseignante également dans le Primaire) depuis 6 ans et que je vais bien. A.B.


DEPRIME : Salut ,je suis un prof homo à R... et je vous ai découvert ce matin ! Quel hasard, hier j’ai été victime d’une atteinte homophobe ! Sur ma voiture était écrit , voir rayé "pd" ; cela m’a fait un mal incroyable car je n’ai aucune peur dans mon travailet ai toujours affronté les remarques des collègues avec fierté . Mais là , il s’agit d’une atteinte à la vie privée et on se retrouve à gérer un mal être incroyable ! je me suis senti vraiment humilié de devoir acheter un anti -rayures pour me débarrasser de cela et je pense actuellement aux fois suivantes . Est-ce normal de devoir craindre ce genre d’insultes dans le travail ! Je pense à me reconvertir car je ne peux exprimer librement ma sexualité (je la deffends)et pour moi mentir par omission est très difficile car je ne l’ai jamais fait dans mon enfance ! Aidez moi a m’en sortir ou à en sortir , je suis déprimé... (...)Je ne sais pas ce qui se passe mais aujourd’hui , c’est la voiture d’une collègue dont la porte a été dégradée . J’essaie de m’en remettre mais ce n’est pas évident de tomber dans un milieu où volontairement on ne parle jamais de l’homosexualité et donc où cette ignorance pousse a la méfiance et au mépris !

« Je m’appelle Sylviane, je suis professeur de Lettres-Histoire en LP et j’exerce à G., petite ville de Normandie. Je me décide enfin à vous écrire, à témoigner et à me battre, après deux ans d’attente et de déprime. Il y a deux ans, j’ai été l’objet d’une atteinte intolérable à ma vie privée dans l’exercice de mes fonctions. En effet, je suis homosexuelle, mon amie travaille dans le même établissement et une collègue a révélé en des termes peu flatteurs (je dirais même ignobles !) notre orientation sexuelle. C’est en abordant le problème de la tolérance avec une classe de 4T que j’ai appris le "pot aux roses". Cette chère collègues (qui il faut le dire fut une amie de travail pendant un temps) a carrément dit à mes élèves que je m’envoyais en l’air dans les champs avec ma petite amie, qui n’était autre que la prof d’anglais... Que nous "faisions cela sur la moto de mon amie", bon j’en passe et des meilleures... Bref, on nage dans le sordide et on se demande si on est bien dans le milieu enseignant ? J’ai réfléchis quant aux raisons qui ont poussé cette femme à agir ainsi et il me semble que c’était pour assouvir une vengeance personnelle. Cette personne avec qui j’avais sympathisé s’est visiblement permise de me juger dans ma vie privée et de "faire justice" en révélant mon homosexualité à mes élèves de la sorte. ( A l’époque, je vivais depuis de longues années avec une amie atteinte d’un cancer irréversible et ce qui ne devait pas arriver arriva, je tombais amoureuse passionnément d’une nouvelle collègue...). Cette situation devait se régler entre ma conscience et moi, en aucune façon je ne devais être condamnée de la sorte par la justice prononcée par un être moralisateur qui ne savait pas exactement ce que signifiait vivre avec une grande malade depuis sept ans. Suite à cela, je ne me suis pas laissée abattre. Et, j’ai immédiatement demandé à mes élèves de spécifier par écrit ce que leur avait dit ma collègue. Ces jeunes le firent sans aucune hésitation et trouvèrent carrément "dégueulasse", comme ils disent si bien, ce qu’avait fait cette collègue. Puis, je suis allée voir le Proviseur, avec mes témoignages sous le bras. Celui-ci réagit correctement et me proposa d’en avertir la hiérarchie, c’est à dire le Rectorat de Rouen. Un enquêteur du Rectorat se déplaça. Et, oh ! stupeur ! A la rentrée je reçus une lettre du Recteur (je cite) "me fit le vif reproche d’avoir impliqué mes élèves dans une affaire privée". En clair, il n’aurait pas fallu que je demande à mes élèves de témoigner par écrit de ce qu’il avait été les témoins... Je portais donc plainte et allait consulter une avocate. Puis, les mois passèrent, plus rien. Et ce qui devait arriver arriva : la déprime... Oh, pas au point de ne plus pouvoir travailler. Mais, ce fut plutôt la résignation. Et, au mois d’Avril de cette année, je suis allée voir mon médecin, je lui ai parlé de "tout cela" et j’ai accepté son traitement. Depuis, j’ai repris espoir et surtout envie de me battre. J’ai contacté le CRSH et SOS Homophobie et vous aujourd’hui. Qu’attendre de votre association ? Tout d’abord un soutien moral. Et puis peut être des conseils. Car, cela fait deux ans, mais je tiens absolument à ce que l’Education Nationale ou la Juctice (ou les deux, on peut rêver) reconnaissent, même symboliquement l’ignominie de l’acte commis par ma collègue ! A bientôt. Répondez moi si possible. Merci. PS : je souffre encore du jugement d’autrui, car en 1997 mon ex amie est décédée de son cancer. Le vide s’est fait autour de moi. Ne me jugez pas. »


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