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Ils sont partout

mardi 7 août 2018, par Andy

Yvan se sent persécuté par un antisémitisme grandissant et il a l’habitude de s’entendre dire qu’il exagère, qu’il est paranoïaque. Lors de séances chez son psy, Yvan parle donc de ce qui le concerne : son identité, être français et juif aujourd’hui. Mais ces rendez-vous sont aussi et surtout une sorte de fil rouge reliant entre elles plusieurs histoires courtes qui tentent de démonter, sur le mode tragi-comique, les clichés antisémites les plus tenaces

 Direct Matin
par La Rédaction
Un peu plus de trois ans après "Do Not Disturb", l’acteur et réalisateur français Yvan Attal signe un long-métrage à sketches et utilise un humour percutant pour rendre compte d’un sujet sensible.

 Gala
par Yasmine Choukair
Dans ce long-métrage entre rire et larmes, Yvan Attal démonte, avec l’aide d’un brillant casting, les clichés envers les juifs.

 Le Dauphiné Libéré
par Jean Serroy
Un film qui ne manque pas d’audace. Faire le catalogue de tous les clichés antisémites, sans s’en faire le fourrier malgré soi : il fallait le faire !

 Marianne
par Martine Gozlan
Avec "Ils sont partout" ; Attal donne donc la grosse artillerie de la caméra comique. (...) Le tragique se glisse (aussi) entre chacun des sketches, obligeant le spectateur de la farce à affronter le réel de la tragédie.

Studio Ciné Live
par Sophie Benamon
"Ils sont partout" n’est ni une satire féroce ni une comédie folklorique. Le film est mieux que ça ! Il est vrai.

 Libération
par Gilles Renault
Formellement bancal (...), le propos s’empêtre dans son propre piège caustique en caricaturant tous les goys en beaufs détestables. Fil rouge reliant chaque saynète, les réflexions d’Yvan Attal chez son psy illustrent néanmoins l’inquiétude d’un citoyen las du climat délétère.

 Le Journal du Dimanche
par Danielle Attali
Tout ce que vous avez pu entendre sur les juifs de pire, de réac, de sinistre, d’idiot se trouve moqué, malheureusement sans être dynamité (...). Certaines pastilles sont drôles (...) mais la démonstration est vite encombrée par les poncifs qu’elle dénonce, jusqu’à devenir gênante.

 Le Monde
par Thomas Sotinel
Pourtant, la qualité de l’interprétation, la volonté un peu désespérée de fantaisie d’"Ils sont partout" face au tragique indiquent parfois ce que pourrait être une comédie qui analyserait résolument les symptômes les plus inquiétants du corps social français. Yvan Attal ne fait que l’esquisser.