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Aux JO de Tokyo, les athlètes LGBT+ n’ont jamais été aussi visibles, et voici pourquoi c’est important

mercredi 18 août 2021

Selon le décompte du site spécialisé Outsports, les Jeux olympiques de Tokyo ont rassemblé plus de 180 athlètes gays, lesbiennes, bisexuels, transgenres, homosexuels ou non binaires. Soit plus que toutes les autres olympiades combinées et une visibilité sans-précédent.

“On est très clairement dans un point de bascule qui révèle des choses sous-jacentes, en route depuis pas mal de temps”, commente pour Le HuffPost le sociologue Sylvain, Ferez, maître de conférences à l’université de Montpellier. De fait, ces deux semaines sportives ont donné lieu à des incarnations fortes.

Que ce soit le nageur olympique britannique Tom Daley, qui après sa médaille s’est dit “très fier [d’être) un homme gay.... Et aussi, champion olympique !”, la tireuse polonaise Aleksandra Jarmolińska qui a assisté à la cérémonie d’ouverture avec un masque aux couleurs arc-en-ciel tout en se prononçant en faveur de l’égalité des droits, ou encore la simple présence de la première sportive trans, la néo-zélandaise Laurel Hubbard, en haltérophilie.

Loin d’être banale ou anecdotique, cette visibilité est le fruit d’un long processus militant, social et historique, mais aussi d’un effet de génération. “C’est une jeune génération de sportifs, venant de certains pays et qui font aussi des performances. Ce sont souvent des gens qui sont déjà out, qui quelque part ne sont pas dans un grand dévoilement”, explique le sociologue comme un écho aux propos de l’athlète non-binaire Quinn jouant pour l’équipe de football féminine du Canada et qui avait notamment déclaré : “Je suis triste de savoir qu’il y avait des olympiens avant moi incapables de vivre leur vérité à cause du monde”.


Voir en ligne : Source et article complet du Huffingtonpost.fR